Jean Ferrat communiste sans états d'âme malgré les génocides
Nous n'avions pas l'intention de parler de Jean Ferrat.
Mais volià qu'on exploite son nom dans les manifestations communistes et cégétistes, après qu'une presse hagiographique ait choisi l'encensement sans la moindre réserve dans les jours suivants sa mort.
Rappelons que Jean Ferrat ne s'est pas contenté d'être communiste. Il n'a pas hésité à mettre son image au service du PC dans les pires moments sans JAMAIS avoir un mot de repentir pour les victimes des génocides commis par les différents partis socialistes.
Lorsque le Livre Noir du communisme il n'a pas hésité une seconde à voler au secours de l'image du PC qui sombrait dans la mare de sang des massacres inuois révélés, en se multipliant dans les radios et les télévisions.
Des millions de morts, des dizaines de millions de morts, des centaines de millions de vie irrémédiablement gâchées ?
Il s'en foutait bien M. Ferrat. Faire de cette indifférence aux victimes de génocides un gage de "fidélité" est immonde.Est-ce qu'on trouverait réellement fantastique la "fidélité" d'un nazi à la SS qui n'aurait aucun regards sur les victimes de la Shoah ? Est-ce qu'on en chanterait la louange en coeur dans tous les medias ?
Ce double traitement est obscène.Cette inversion des valeurs est immonde.
Ferrat s'est vautré dans le communisme génocidaire et a chanté à répétition Aragon dont on a donné ici le "poéme" appelant à l'élimination d'innocents par une guépou maqssacreuse.
On est dans l'abjection pas dans l'exemplarité.
Seule la création d'un mémorial aux victimes des génocides commis au nom de l'instauration brutale du communisme permettra de mettre fin l'inversion totale des valeurs dont témoigne ce genre de culte dévoyé à la fidélité aux boureaux responsables de plus de 100.000 millions de morts innocentes.
Léon Chaix est un humaniste de gauche qui a donné son nom a un syndrome essentiel a la compréhension de notre temps. Le syndrome de Léon Chaix décrit la réponse automatique des adeptes du mouvement socialiste confronté a l'ampleur des crimes contre l'humanité commis en son nom :
Tous ceux qui essaient de dénoncer l'occultation, de démonter la négation, de se moquer de la minimisation et de rire des tentatives d'exonération sont évidemment présentés comme < fascistes > et ne sont dignes que des attaques ad hominem les plus basses.
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"Ah ils nous en ont fait avaler des couleuvres
De Prague à Budapest de Sofia à Moscou
Les staliniens zélés qui mettaient tout en oeuvre
Pour vous faire signer les aveux les plus fous
Vous aviez combattu partout la bête immonde
Des brigades d’Espagne à celles des maquis
Votre jeunesse était l’histoire de ce monde
Vous aviez nom Kostov ou London ou Slansky
Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui
Ah ils nous en ont fait applaudir des injures
Des complots déjoués des dénonciations
Des traîtres démasqués des procès sans bavures
Des bagnes mérités des justes pendaisons
Ah comme on y a cru aux déviationnistes
Aux savants décadents aux écrivains espions
Aux sionistes bourgeois aux renégats titistes
Aux calmniateurs de la révolution
Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui
Ah ils nous en ont fait approuver des massacres
Que certains continuent d’appeler des erreurs
Une erreur c’est facile comme un et deux font quatre
Pour barrer d’un seul trait des années de terreur
Ce socialisme était une caricature
Si les temps on changé des ombres sont restées
J’en garde au fond du coeur la sombre meurtrissure
Dans ma bouche à jamais le soif de vérité
Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui
Mais quand j’entends parler de "bilan" positif
Je ne peux m’empêcher de penser à quel prix
Et ces millions de morts qui forment le passif
C’est à eux qu’il faudrait demander leur avis
N’exigez pas de moi une âme de comptable
Pour chanter au présent ce siècle tragédie
Les acquis proposés comme dessous de table
Les cadavres passés en pertes et profits
Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui
C’est un autre avenir qu’il faut qu’on réinvente
Sans idole ou modèle pas à pas humblement
Sans vérité tracée sans lendemains qui chantent
Un bonheur inventé définitivement
Un avenir naissant d’un peu moins de souffrance
Avec nos yeux ouverts et grands sur le réel
Un avenir conduit par notre vigilance
Envers tous les pouvoirs de la terre et du ciel
Au nom de l’idéal qui nous faisait combattre
Et qui nous pousse encore à nous battre aujourd’hui"
Jean Ferrat, Le Bilan