Un mémorial indispensable aux victimes du Grand Génocide socialiste
Plus personne ne conteste que le « socialisme viril » a provoqué directement la mort de plus de 100 millions d’innocents (la plus grande probabilité se trouvant autour de 150 millions de morts). Il n’est rien sorti de cette immense flaque de sang. Le pire massacre de l’histoire de l’humanité n’a accouché de rien. Un combat d’arrière garde tente d’éviter qu’on emploie les termes de « crimes contre l’humanité » et de « génocide » pour qualifier cette effroyable boucherie qui dure maintenant depuis un siècle, sauf pour quelques épisodes particulièrement ignobles comme les « excès » de Staline et de Pol Pot.
Depuis 10 ans nous nous acharnons à convaincre que dans une perspective de gauche la dimension génocidaire doit être reconnue et qu’il faut en tirer toutes les conséquences : reconnaissance de l’innocence des victimes ; proclamation de la vérité historique dans toutes ses dimensions ; condamnation des crimes ; recherche des éléments de doctrine qui ont justifié le passage à l’acte ; condamnation des assassins et des compagnons de route ; refus des discours favorables aux assassins ou de la propagande négationniste etc.
Curieusement les forces socialistes, communistes, trotskistes se bloquent dans une attitude de rejet frontal, comptant sur la force de leur réseau dans les media pour éviter le traitement juste de ces questions graves. Cette attitude est aussi vaine que détestable. L’intégration dans l’Europe des ex victimes du socialisme génocidaire soviétique imposera quoi qu’il arrive de sortir de cette paranoïa.
Un génocide est la volonté mise en pratique de faire disparaître une fraction de la population coupable d’être ce qu’on affirme qu’elle est, indépendamment de tout acte délictueux. Un koulak doit disparaître parce que Koulak ; un mandarin comme mandarin ; un suspect comme suspect ; un symbole de l’ordre ancien comme symbole. On ne lui reproche aucun acte particulier mais simplement d’exister. On pourra massacrer aussi bien les hommes que les femmes et les enfants. Le Grand Génocide Socialiste a donc massacré indifféremment des millions d’hommes de femmes et d’enfants : une quinzaine de Shoah en tout. Sans compter les milliards de vies gâchées. Seulement voilà : on ne souhaite pas la mise en œuvre d’un quelconque devoir de mémoire pour ce génocide là et on veut éviter la « jurisprudence » juridique, politique et médiatique de la Shoah .
C’est une erreur qui doit être corrigée d’abord par la création d’un Mémorial du Grand Génocide Socialiste à ouvrir sur la colline de Chaillot. Un tel mémorial éviterait un certain nombre de réactions déplorables comme celle que l’on a constaté vis-à-vis des Farc, de Mugabe ou des maoïstes népalais et dont on voit aujourd’hui l’inanité.
Rappelons quelques uns des incidents qu’un mémorial bien commenté dans la presse aurait pu éviter.
Simone Weil se fait reprendre à la télévision par la Présidente d’un pays Balte après avoir affirmé qu’il n’y avait pas de rapport entre les exactions de l’Union des Républiques Socialistes Soviétiques et la Shoah : « ils n’ont pas tué les enfants », affirme-t-elle. On lui montre que les enfants et les femmes ont été massacrés en masse. Elle avoue « : Je ne savais pas ! ». Il faut que tout le monde sache.
La Finlande poursuit pour participation au génocide socialiste un ancien dirigeant communiste. La presse socialiste française s’insurge. Honte à elle.
Les brigadistes rouges sont poursuivis pour leurs crimes contre l’humanité. On s’insurge dans une partie de la mouvance socialiste. Seulement, en Europe, on juge en droit c'est-à-dire des actes. Le droit européen existe. Il ne peut admettre que l’intention socialiste d’un crime exonère ces crimes. Pas plus qu’il ne les justifie. Honte à ceux qui mènent ce combat contre la justice.
Une actrice de seconde zone croit bon pour sa carrière de complaire à la mouvance socialo révolutionnaire germanopratine qui domine une certaine fraction du cinéma franco italien. Elle crie son admiration pour le chef des brigadistes italiens et sa passion pour ses actes exaltants : des centaines de personnes tuées par vengeance personnelle ou pour expier leur caractère de symbole. Elle est poursuivie par une victime. Elle devrait l’être en France pour apologie de crimes contre l’humanité. Rachida Dati s’abstient. Honte à elle qui perpétue une règle non écrite du milieu politique français (droite et gauche confondues) : on ne condamne pas la délinquance en col rouge. La même histoire recommence avec la vedette d’un film sur Piaf qu’on aura la gentillesse de ne pas citer et qui vient proférer des horreurs pro-génocidaires socialistes à l’occasion de la remise des Oscars à Hollywood.
L’Ukraine met en œuvre une commémoration du « génocide ukrainien » commis par la dictature socialiste soviétique. Les journaux de gauche s’insurgent contre le vocable de génocide. Tant pis. Il faudra bien désormais en passer par là et s’associer à ces commémorations. On ne pas être la Patrie des droits de l’homme et refuser d’honorer la masse gigantesque des victimes d’un génocide qui en Ukraine a frappé plusieurs millions de personnes et par des moyens atroces. La première « chambre à gaz » a été inventée pour liquider du Koulak en masse !
Le journal Le Monde publie un long article sur le Sentier Lumineux où enfin, on révèle, des dizaines d’années après les faits, que le bon monsieur Guzman a commis dans les campagnes des forfaits inouïs de sauvagerie. Mieux vaut tard que jamais mais il faut rappeler que pendant toute l’époque des faits cette sauvagerie a été très largement gommée et que les paysans étaient considérées comme des amoureux naturels du Sentier Lumineux. On a eu droit au même type de désinformation que celle de Lacouture et de Patrice de Beer dans la couverture des évènements cambodgiens pour Le Monde, que celle de Marie Delcas dans sa couverture des crimes abjects de feus MM. Marulanda et Reyes en Colombie, ou que celle de Françoise Chipaux sur sa couverture de la rébellion maoïste criminelle de « Pachandra » au Népal. Que désormais les journalistes ne craignent plus les réactions des censeurs marxistes qui crient au fasciste avec encore une redoutable efficacité dans les médias dits « de gauche » ! Qu’ils écrivent simplement la vérité et prennent le parti des victimes.
On peut comprendre qu’on souhaite éviter une repentance lassante à la longue et que l’on craigne les effets pervers d’une « pornographie mémorielle » ; soit ! Mais seule la création d’un mémorial aux victimes des diverses barbaries commises au nom de l’introduction violente du socialisme permettra de sortir de la complaisance intéressée ou des esquives honteuses qui prévalent en France pour épargner la conscience fragile du « peuple de gauche ».
Sinon quelle honte pour un pays qui se dit « patrie des droits de l’homme » et qui pense qu’il y a de « bons génocides » dont les victimes innocentes ne doivent surtout pas être honorées, et dont le souvenir doit être évacué sans faiblesse du champ du débat public.
Léon Chaix est un humaniste de gauche qui a donné son nom a un syndrome essentiel a la compréhension de notre temps. Le syndrome de Léon Chaix décrit la réponse automatique des adeptes du mouvement socialiste confronté a l'ampleur des crimes contre l'humanité commis en son nom :
Tous ceux qui essaient de dénoncer l'occultation, de démonter la négation, de se moquer de la minimisation et de rire des tentatives d'exonération sont évidemment présentés comme < fascistes > et ne sont dignes que des attaques ad hominem les plus basses.
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La colline de Chaillot est une bonne idée, mais on pourrait aussi penser à d'autres endroits :
- devant le siège du Monde,
- au siège du PS, rue de Solférino ?
Et pourquoi pas sur la roche de Solutré ?