Vous avez dit "fasciste" ?

Peu de personnes savent quand est née l'expression "fasciste" dans son acception d'injure  diabolisante acceptée par toute la gauche, subvertie par le socialisme et les idéologies du rapport de force, par opposition  de la gauche des droits et de l'intelligence  symbolisée par Voltaire. 

Après 1928, quand les dirigeants du CCUS décide de réaliser le socialisme dans un seul pays au prix d'un plan d'industrialisation dément et la disparition des koulaks en tant que classe, on aboutit au plus grand désastre économique possible en même qu'un génocide épouvantable, notamment en Ukraine, allait décimé des millions de personnes.

Au lieu d'acter le génocide et le désastre, la propagande insensé de l'Union Soviétique fête l'incroyable succès du socialisme, désormais entrain de rattraper en quelques années le capitalisme en voie d'effondrement, et tait le premier génocide réalisé en tant de paix. Un appareil de propagande fantastique met en place ces relais dans tout l'occident pour porter ce double mensonge.

En mêm temps Hitler et les nazis prennent le pouvoir en allemagne. L'occident tente l'alliance avce l'URSS pour contenir le péril brun. En même temps Staline lance le rapprochement entre PC et socialistes démocratiques honnis (appelés jusque là les socio-fascistes). 

Du coup la contestation des succès bidon de l'URSS et la dénonciation des génocides qui y sont commis à l'époque  n'est ,plus tolérable : seules des fascistes peuvent avoir des intentions si peu louables. 

De cette date, en un mot 1934, l'accusation de fascisme portée contre tous ceux qui contestent le communisme et ses oeuvres devient le langage commun de la gauche sectaire. 

La guerre de 40, qui fait de l'URSS un "allié" et la Shoah  qui montre à quelles extrêmités pouvait conduire le nazisme  a un effet amplificateur. La droite française, c'est Pétain, Pétain c'est les nazis ; les nazis c'est la shoah; la droite c'est la shoah, CQFD !  Contester les génocides commis au nom du socialisme réalisé et d'une façon plus générale être de "droite" vous rend justiciable de l'accusation finale : fasciste. 

La peur d'être traité de fasciste et d'être exclu du champs des inllectuels ayant le droit de s'exprimer dans les medias, les universités, l'édition devient une dimension pérenne de la vie intellectuelle dans le modne entier et tout particulièrement en France.

L'intimidation et le terrorisme intellectuel socialistes sont intégrés même à droite où les journaux et périodiques prennent bien garde de ne rien écrire qui pourrait aviver l'ire des dénonciateurs.

On connait le résultats : des décennies de mensonges et de silence sur les crimes les plus vils du communimes ; une information totalement biaisée sur les différents mouvements criminels du moment (Farc, Mugabe, les maoistes du Népal etc.). Partout et tout le temps, dans la presse et jusque dans les manuels scolaires l'occultation, la négation, la minimisation  des évènements les plus criminellement  honteux  commis par des mouvements se réclamant de la "gauche", définie comme le bien sacré et la droite, cette ordure anormale qui flotte encore à la surface du globe.

En un mot, depuis 75 ans, toutes les valeurs traditionnelles de la gauche voltairienne, les droits de l'homme, le respect de la vie, le droit à une existence libre et à l'exercice des libertés, sont contrefaites et trahies par une gauche subvertie par le socialisme et qui ne croit plus qu'au rapport de force.

Ce mur de verre de "l'antifascisme" instrumentalisé contre les démocrates et les tenants de la gauche traditionnelle est plus dur à démolir que le mur de Berlin.

Il a été craquelé par l'émancipation des pays victimes de l'URSS. Les génocides sont maintenant publics et les peuples réclament justice. Tous les efforts  pour cacher la vérité sont vains. Le socialisme bolchevique  et ses succédannées a bien commis des génocides à répétition et violé tous les droits des gens et des peuples pendant des années et continuent à le faire.

La "jurisprudence" politique et médiatique de la Shoah s'applique de plus en plus au socialisme révolutionnaire.  En dépit de la force de ses réseaux l'antifascisme dévoyé ne peut plus faire face à la montée des réclamations légitimes des peuples et des consciences.Les socialismes violents, qu'il s'agisse du national socialisme ou des socialisme marxcistes léninistes finiront dans les poubelles de l'histoire dans le mépris général.

Mais que les progrès sont lents.  Deux évènements récents montrent à la fois que "cela change" mais que "cerla ne change pas" pour beaucoup.

Le Monde écrivait récemment un article sur la protestation au Chili de grands intellectuels ostracisés et diabolisés parcequ'ils refusaient de continuer de jouer selon les catégories mentales du socialisme violent. Traités de "fascistes" par des abrutis genre garde rouge ou garde rose, ils se rebiffent   et disent non à la continuation  de cette forme putride de faire de la politique née au moment où il fallait cacher les millions de victrimes de la dékoulakisation.

Un socialiste français au parcours sinueux, Vincent peillon, organisait avec fourberie et l'aval de sa patronne (Martine Aubry, Ségolène royal ayant été jeté aux oubliettes de l'histoire) une mise en scène grotesque et fourbe pour faire parler de lui en trompant les organisateurs d'une émission de la télévision publique.  Premier mot employé :  fascisme ! Il n'aurait pas voulu être ciomplice d'une émission fasciste ou mettant en scène le fascisme. L'aggrégé de philosophie est en même temps l'aggrégat  de l'imposture historique de l'antifascisme postural. Et hier sur la 2 il a fallu que Jospin lui même, ou Lionel, on ne sait plus trop, rectifie : il n'y a pas de fascisme en France aujourd'hui et même le FN s'inscrit dans la république.

La dérive injurieuse de l'antisfascisme politicien post soviétique conduit les plus hautes consciences du Chili à se rebiffer  et  "au grand honnête homme du PS" a faire des rectifications douloureuses (après tout le FN est bien ce qui se rapproche le plus de l'idéologie douteuse du fascisme). 

C'est bien le début de la fin pour l'antifascisme et le terrorisme intellectuel dont il a été le moyen pendant tant d'années. 

Le peuple de gauche mythique uni dans l'antifascisme, seul représentant du bien sur terre, dont chacun des membres se croit investi de la défense collective et se balade avec son petit flacon d'huile de ricin et son gourdin, pour faire règner l'ordre  vertueux et la communion socialiste  s'avère être  non seulement une farce grotesque   et une imposture mais l'ennemi des valeurs de la gauche du temps des lumières. 

L'arrogance méprisante des menteurs bien intentionnés qui croient devoir cacher les génocides, les atteintes perpétuelles aux droits de l'homme, l'injustice sociale poussée jusqu'au meutre de masse, pour ne pas "despérer" un Billancourt entièrement embourgeoisé, vit ses derniers soubresauts. 

Nous disons à tous ceux qui dans les medias ont une conscience et pas seulement une envie de faire prospérer leur carrière ou simplement survivre : exprimez-vous en fonction de ce que l'on sait de vrai et de juste et non pas en fonction de la peur que vous inspire la crainte de ne pas être dans la meute ou d'être osctracisé comme "fasciste". 

Il dépend de votre courage et de votre liberté que le mur de la honte qui pèse encore sur votre parole s'effondre définitivement.

 

Commentaire
Le blog en hommage a Léon Chaix

Léon Chaix est un humaniste de gauche qui a donné son nom a un syndrome essentiel a la compréhension de notre temps. Le syndrome de Léon Chaix décrit  la réponse automatique des adeptes du mouvement socialiste confronté a l'ampleur des crimes contre l'humanité commis en son nom :

  1.  L'occultation
  2.  La négation
  3.  La minimisation
  4.  L'exonération.

Tous ceux qui essaient de dénoncer l'occultation,  de démonter la négation,   de se moquer de la minimisation et de rire des tentatives d'exonération  sont évidemment présentés comme < fascistes > et ne sont dignes que des attaques ad hominem les plus basses. 
Léon Chaix et son ami Didier Dufau ont pendant des années commenté en temps réel sur le forum du journal le Monde les exemples de ce syndrome,   montrant  au jour le jour comment il s'appliquait aux révélations du Livre noir, aux crimes des Farc qu'ils furent longtemps les seuls  a évoquer et a condamner, a ceux du sinistre  Mugabe ou de l'ignoble < Prachandra > le tueur en série du Népal.  Le combat continue ici !

 

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