Les enfants oubliés des génocides socialistes
Dans l'esprit de négation et de minimisation qui entoure les génocides socialistes en France, on a tendance à éviter la question de la déportation et de l'extermination des enfants. Incidemment une émission de télévision sur Arte, le 16 décembre 2009, montrait un camp du goulag dont la mémoire était conservée par une association humanitaire Russe de grande importance : Mémorial. Une dame montrait une sorte de bois bosselée sous la neige et expliquait que chaque monticule était un charnier et que l'un d'entre eux avait livré cette sinistre réalité : 700 corps d'enfants morts en déportation ; pour l'essentiel des enfants de koulaks ukrainiens.
Les enfants de koulaks ukrainiens sont morts par centaines de milliers : ils sont morts pendant le transport en Sibérie ou en Sibérie. Ils sont morts de faim en Ukraine le long des routes ou dans les villes où ils s'étaient réfugiés. Ils sont morts agressés et mangés par des adultes conduits au bout de l'inhumanité par la faim. Ils sont morts de faim ou de typhus dans ce qui restait de leur famille à l'agonie.
Les Français sont sensibilisés à juste titre aux martyrs des dizaines enfants juifs d'Ysieu, assassinés sans pitié par la barbarie du national-socialisme. Il y eu en Ukraine entre 1932 et 1933 douze mille Ysieu simultanément ! Douze mille ! Et il ne faut surtout pas le dire.
Des centaines de milliers d'enfants sont morts en Ukraine pour que se réalise le socialisme, qui n'avait pas besoin d'eux, qui étaient "souillés irrémédiablement par l'esprit bourgeois indécrottable de leurs parents". La vie d'un enfant de koulak ne valait rien. Comme la vie d'un koulak et de sa femme ne valaient rien. Comme la vie d'un individu ne valait qu'en fonction de son adéquation au projet socialiste, nouvelle idole qui comme le Dieu Bââl, exigeait qu'on immole en son nom des milliers de gamins n'ayant rien connu d'autre de la vie que ce que le socialisme marxiste léniniste leur offrait : une mort abjecte dans un sinistre cimetière de l'humanité fourvoyée.
Qu'on se rappelle ces centaines de milliers d'enfants lorsqu'on évoquera la question d'un mémorial aux victimes innocentes des génocides socialistes.
Léon Chaix est un humaniste de gauche qui a donné son nom a un syndrome essentiel a la compréhension de notre temps. Le syndrome de Léon Chaix décrit la réponse automatique des adeptes du mouvement socialiste confronté a l'ampleur des crimes contre l'humanité commis en son nom :
Tous ceux qui essaient de dénoncer l'occultation, de démonter la négation, de se moquer de la minimisation et de rire des tentatives d'exonération sont évidemment présentés comme < fascistes > et ne sont dignes que des attaques ad hominem les plus basses.
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