Mai 1968 : d’opportunes occultations
Pendant tout le mois de mai on a eu droit mille commémorations de mai 1968. Pour l’observateur il est clair qu’un travail de manipulation a été fait dans la plupart des grands media, notamment télévisés.
Qu’est ce qui a été occulté ? Simplement la tonalité communiste de la plupart des occupations. Personne n’a voulu re- publier la photo de l’intérieur de la Sorbonne. Qu’y voyait-on ? Deux grandes banderoles avec des portraits d’icônes de la révolution : Marx et Mao. Il est vrai que Mao et la « révocu » ( La révolution culturelle) comme on disait à l’époque était à la mode. Un mouvement comme PT se donnait à plein dans le maoïsme de salon et de pavé. Des personnalités d’aujourd’hui comme Courtois (l’auteur du Livre Noir du Communisme) ou Castro (l’architecte périodiquement candidat du parti communiste à tout et rien) étaient maoïstes. Kouchner et July (l’homme qui attaqua la Bourse) étaient eux plutôt du côté des Jeunes Communistes (UEC).
Sur les colonnes de l’Odéon étaient collées deux grandes affiches : un portait de Marx et à sa gauche un portrait de Lénine.
Il fallait s’extasier sur une jeunesse « idéaliste » (si on ne était pas révolutionnaire jeune, quand le serait-on) dont les symboles étaient des bourreaux génocidaires dont on savait déjà qu’ils avaient exterminé sans pitié des cohortes entières d’innocents. Peu après Jean Paul Sartre déclarera que « la révolution Soviétique n’avait pas tué assez ». En gros les idoles de l’époque étaient ces charmants personnages qui ont été à l’origine de 150.000 millions de personnes innocentes massacrés, en attendant mieux aux prochains comptages.
Personne n’a osé le dire dans les media.
Occultons cette sinistre vérité historique !
En revanche on retrouvera mille fois répétées cette idée totalement fausse que l e communisme aura été la grande victime de mai 1968 ! Toutes les tendances communistes étaient à la fête et à la manœuvre. S’il est vrai que le PCF a voulu éviter un temps l’aventurisme d’une révolution qu’il ne maîtrisait pas, il avait changé d’avis le fameux jeudi de Charlety et le vendredi il faisait venir en camion des milliers de ses militants pour « ramasser le pouvoir ». La manifestation des Champs Elysées et le retour du Général de Gaulle fera avorter cette dernière initiative.
Le poids des crimes communistes et l’inefficacité criante du système soviétique sont la cause unique de l’effondrement du PCF. Le communisme en lui-même n’a pas faibli. L’anomalie française qui voit aux élections jusqu’à cinq candidats Trotskistes montre bien que le communisme larvé de mai 1968 continue aujourd’hui pratiquement sans aucun changement. La seule différence c’est que plus personne ne se réclame de Mao et que le mot communisme a été remplacé par des faux nez du genre : anticapitalisme, alter-mondialisme etc.
Le rappel aurait été utile que ces mouvements étaient derrière Mai 1968 et qu’ils sont des adeptes dangereux de doctrines qui sont à la source des pires génocides qu’a connu l’humanité et qu’ils n’ont absolument jamais condamnés (n’est-ce pas Monsieur Krivine). Au lieu de cela, M. Besancenot passe cher Drucker. Surtout ne rappelez pas de qui la LCR se réclamait en 1968 !
Léon Chaix est un humaniste de gauche qui a donné son nom a un syndrome essentiel a la compréhension de notre temps. Le syndrome de Léon Chaix décrit la réponse automatique des adeptes du mouvement socialiste confronté a l'ampleur des crimes contre l'humanité commis en son nom :
Tous ceux qui essaient de dénoncer l'occultation, de démonter la négation, de se moquer de la minimisation et de rire des tentatives d'exonération sont évidemment présentés comme < fascistes > et ne sont dignes que des attaques ad hominem les plus basses.
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